Une situation économique très cocasse que celle de l’Union européenne. Maints pays ont des bilans commerciaux négatifs, mais de l’autre côté les actionnaires du CAC40, par exemple, se portent à merveille. Les patrons ne sont pas mal rémunérés, comme le prouve le salaire „astronomique“ validé de Tavares, PDG de „Stellantis“.
N’empêche que la compétitivité laisse à désirer. Il y a un décrochage de plus en plus sensible de l’économie „européenne“ vis-à-vis de ses concurrents principaux, dont les Etats-Unis d’Amérique en premier lieu.
Ceux-ci sont un „Eldorado“ pour les investisseurs et les entreprises européennes prometteuses. Les Etats-Unis d’Amérique ont un marché financier très intégré qui ne se base pas seulement sur les banques. Les Etats-Unis d’Amérique attirent de plus en plus de capitaux du monde, contrairement à l’Europe.
Celle-ci continue néanmoins à financer les Etats-Unis d’Amérique directement ou indirectement en leur achetant des armes, du gaz et en investissant dans leurs grandes entreprises. Ces entreprises continuent à recruter les grands talents à travers le monde en se servant d’une politique de migration sélective.
L’Union européenne a décidé de relancer son marché intérieur et de l’élargir. Priorité absolue au marché du capital et des finances, qu’il faudra perfectionner. Le social ne figure pas au programme.
Le début d’un long processus, précise-t-on en haut lieu. Mais il ne faudrait pas oublier que le temps joue contre l’Union européenne!
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